Propos recueillis par Eva Mattei
Une fibre sociale, un attachement viscéral à la Corse, un goût pour le cinéma de genre, les sujets politiques et les personnages sortis de l’ordinaire… La patte Farrucci s’affichera bientôt à nouveau sur grand écran avec Le Mohican, en sélection officielle à la prochaine Mostra de Venise et en ouverture du festival Arte Mare. Entretien avec un cinéaste grand observateur du présent.
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Il était très important pour moi de revenir tourner en Corse, d’arpenter le territoire et de travailler avec des techniciens et des comédiens corses
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Quì / Le Mohican sortira dans le courant du premier trimestre 2025. Que vous reste-t-il de son tournage et qu’attendez-vous de cette nouvelle expérience cinématographique ?
Frédéric Farrucci / Je garde le souvenir d’une sorte de caravane folle traversant la Corse à un rythme échevelé. Nous disposions, par rapport aux ambitions du film, d’un petit budget. Mais l’équipe, hyper
talentueuse, motivée et impliquée, s’est montrée très réactive. Après un premier long métrage réalisé sur le continent, il était très important pour moi de revenir tourner en Corse, d’arpenter le territoire et de travailler avec des techniciens et des comédiens corses. J’espère que le film rencontrera à la fois le public et la critique. C’est, je crois, le rêve de tout cinéaste.
Q / Certains sont indifférents à la critique, ou alors font semblant…
FF / Il faut être sacrément armé pour ça ! Je ne me vois vraiment pas rester dans ma bulle et me dire « je livre un film et peu importe comment il est accueilli, interprété, vécu… » […]
Grand angle Société
Reportage de Jean-Christophe Attard & Susy Alamercery
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