
Enseignante de langue et culture corses à l’Università di Corsica, spécialiste d’anthropologie culturelle, elle est notamment auteure de Dì è campà un paese soiu (éditions Alain Piazzola, 2020). Elle a également écrit pour les groupes musicaux Manât et l’Alba comme parolière-poétesse.
Photographe professionnel depuis 1998, il est l’auteur de nombreux ouvrages photographiques et son travail a été régulièrement publié dans la presse nationale et internationale. Directeur des éditions Images Fixes, il réalise des ouvrages pour le compte de différents éditeurs ou partenaires. En 2016, il cofonde TOTEM, agence de communication 360°. C’est dans le cadre de TOTEM, qu’il initie en 2021 le magazine Quì dont il est directeur artistique et rédacteur en chef.
Originaire de Castagniccia, elle vit à Bastia où elle enseigne. Des études de Philosophie, de Lettres, son goût pour les Études corses et l’Anthropologie l’amènent à privilégier les entretiens avec des personnalités variées venant des champs de la réflexion ou de la création. Très investie dans la vie culturelle, chroniqueuse et membre de jurys littéraires, elle est la présidente de l’association Musanostra.
Après 25 ans de vie parisienne et une carrière dans la communication, Bernard Cantié rentre définitivement en Corse, à Pruno, au milieu des années 2000 pour se consacrer entièrement à la photographie et à l’écriture. En 2015, son premier livre In paese, le bruit du souvenir paraît aux éditions Contrejour. En 2017, la Galerie Polka à Paris présente son exposition « Bastiaraiso », puis s’associe aux éditions Contrejour pour publier, en 2018, un livre éponyme.
Tonì Casalonga, né le 8 mai 1938 à Ajaccio, est peintre, sculpteur, graveur et scénographe. Formé aux Beaux-Arts de Paris et à l’Accademia di Belle-Arti de Rome, il rentre en Corse au milieu des années 1960 où parallèlement à son parcours d’artiste, il s’engage très vite dans la vie publique. Figure emblématique du Riacquistu, il fut l’un des pionniers de la reconquête culturelle et du renouveau des formes artistiques insulaires.
Odile Cazenave est Professeur d’Études Françaises à la Boston University. Sa recherche porte sur l’écriture, l’esthétique et la réception de textes littéraires et filmiques postcoloniaux en français, et plus récemment sur les littératures de l’Océan Indien. Ses publications incluent Femmes rebelles : naissance d’un nouveau roman africain au féminin (1996), Afrique sur Seine. Une nouvelle génération de romanciers africains à Paris (2003). Elle a édité ou coédité plusieurs numéros de revues : Présence Francophone, Cultures Sud, Nouvelles Études Francophones.
Vanessa Codaccioni est maîtresse de conférences en science politique à l’Université Paris8. Depuis sa thèse soutenue à la Sorbonne en 2011 et qui portait sur les procès politiques de la Libération à la fin de la guerre d’Algérie, elle n’a cessé de travailler sur la répression et d’alerter sur ses dérives, notamment à propos de l’antiterrorisme. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question, publiés chez Textuel ou CNRS Éditions.
Philosophe et écrivain français. De retour de ses nombreuses pérégrinations (Inde, Grèce, Thaïlande, Sri Lanka…), il poursuit des études en philosophie (DEA, puis Doctorat), avant de se tourner vers l’écriture. Sa fascination
pour l’Orient le ramène vers le bouddhisme ancien (theravāda). Aujourd’hui,
il enseigne la méditation vipassana au Centre Bouddhique International du Bourget. Auteur notamment de La presqu’île interdite. Initiation au mont Athos (Albin Michel), de Comprendre la pensée du Bouddha à la lumière du canon
pâli (Les Deux Océans, 2021) et d’Ānāpānasati consacré à la pleine conscience de la respiration (à paraître en 2023).
Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2006, Léa Eouzan Pieri s’interroge depuis plusieurs années sur les nouveaux paysages politiques et les conséquences de leurs mutations. Histoire(s) contemporaine(s), travail autour des camps d’extermination et de concentration de la Seconde Guerre mondiale, pose la question de la mise en spectacle des lieux de mémoire et de leur consommation.
Philosophe, sociologue, professeur à Central European University (Vienne).
Il développe une sociologie de la culture qui met le public et les pratiques au centre de l’analyse (Après la culture légitime, 2007, L’éducation populaire et le théâtre, 2008) et travaille dans le domaine de la sociologie historique des savoirs (Qu’est-ce qu’un philosophe français ?, 2010, La sociologie comme
elle s’écrit, 2015, Pierre Bourdieu. Un structuralisme héroïque, 2016).
Originaire d’Ajaccio où elle vit et travaille, Laure Filippi a étudié la philosophie en classe préparatoire littéraire et à l’université de la Sorbonne (Paris-IV). Journaliste depuis plus de 17 ans, aujourd’hui reporter pour Corse-Matin, elle a également été enseignante. Passionnée par les sujets de société, les domaines de la culture et de la spiritualité, elle s’efforce de mettre sa plume au service d’une information tournée vers l’humain.
Après des études de philosophie, elle rejoint en 2017 France 3 Corse Via Stella en tant que chroniqueuse.
Elle réalise et anime aujourd’hui le format court Au Fond des Choses, première émission régionale dédiée à la sexualité.
Marcel Jureczek est professeur agrégé de Langue et de Culture Corses au lycée Laetitia Bonaparte d’Aiacciu.
Il est l’auteur de plusieurs romans, essais et recueils de nouvelles publiés en langue corse.
Étudiant en master de Science politique à l’École de la Recherche à Sciences Po et en philosophie politique et éthique à Sorbonne Université, il est coauteur du livre Mongols. Depuis 2016, il s’engage activement au sein de plusieurs associations pour la défense des exilés et pour l’aide aux plus démunis. Passionné par l’écriture, il a été récompensé, en 2020, par la mention spéciale du prix de la critique Books. Il a également remporté le prix de la vocation de la fondation Marcel Bleustein-Blanchet et le prix Max Lazard pour son projet d’écriture sur l’avenir du Groenland.
Photojournaliste pendant 10 ans pour l’AFP, il couvre l’actualité internationale (différents conflits et guerres, catastrophes naturelles…), avant de s’engager en 2010 dans une carrière indépendante. Il se consacre alors à des projets au long cours, comme celui sur les conséquences du boom minier en Mongolie (Mongols, éd. Les Belles Lettres, 2013). Il collabore avec plusieurs organisations humanitaires. Lauréat de nombreux prix, dont trois World Press Photo, il est membre permanent de l’agence MYOP.
Curieux de la vie, il en a eu mille : Maire de son village de Patrimonio durant plusieurs années, il se consacre désormais pleinement à la viticulture. Parallèlement, il s’adonne à sa passion pour l’écrit. En 2020, il publie Orsulinu, un conte pour petits et grands enfants (éd. Canta furmigula ) et, en 2021, paraît aux éditions du Scudo son ouvrage Et si Dieu était une chèvre ?
Journaliste depuis 20 ans en Corse, Eva Mattei a notamment travaillé pour Terra Corsa et Exceptions Corse(s), mais aussi pour des supports nationaux : L’Express, ou encore Viva. Docteur en ethnologie et passionnée de sciences sociales, elle a fait des sujets de société et du terrain insulaire des objets d’étude permanents. En tant que formatrice et enseignante, elle s’intéresse également de près aux problématiques éducatives.
Écrivaine, formatrice d’ateliers d’écriture Dominique Memmi est l’autrice de plusieurs romans et nouvelles qui mêlent fictions et expériences personnelles. Son dernier ouvrage « Corse insolite et secrète » est un guide paru aux éditions Jonglez. Elle écrit également pour les enfants.
Ancien journaliste et chargé de communication, enseignant, formateur, animateur d’ateliers d’écriture, cet auteur en tous genres (romans, nouvelles, BD, chroniques, podcasts, etc.) est surtout connu pour ses textes humoristiques.
Il a 59 ans, vit près de Nantes.
Après une carrière de cinéaste et de régisseur de spectacles, Jacques Mondoloni s’oriente vers la littérature au début des années 80. En 1983, il décroche le Grand Prix de la Science-Fiction Française pour un recueil de nouvelles : Papa 1 er (Denoël). Auteur d’une vingtaine de romans noirs et de science-fiction, dont Corsica Blues (Atalante), Les Goulags Mous (Fleuve noir), Le Jeu du petit Poucet (Gallimard)… mais aussi de plusieurs nouvelles, pièces de théâtre et récits historiques.
Titulaire d’un Master de langue et de littérature françaises à l’Université de Varsovie, Beata Peresson poursuit son cursus en France pour se spécialiser dans la communication des organisations. Attachée à sa culture d’origine, elle est d’abord en charge de la communication de la Bibliothèque polonaise de Paris, avant de jeter l’ancre en Corse. Conjuguant les graphismes et l’écriture, elle travaille depuis 2019 avec l’Agence Totem, éditrice de Quì.
Rédactrice freelance, elle étudie la communication et le marketing à Aix-en-Provence puis à Corte. Elle marque une pause en tant que chef de projets auprès d’un incubateur à Bordeaux puis revient à ses premiers amours, le journalisme et l’histoire de l’art, qu’elle décide d’étudier en Toscane. Rentrée en Corse depuis, elle se passionne toujours pour les reportages, la publicité, l’art et toutes les formes d’écriture.
Journaliste pour le quotidien Corse-Matin, depuis plus de dix ans, Morgane Quilichini est aujourd’hui cheffe d’agence à Corte. Née à Ajaccio, elle poursuit des études d’Histoire de l’Art à Aix-en-Provence avant d’intégrer la rédaction de Nice-Matin en 2010. Après avoir sillonné les Alpes-Maritimes et le Var, elle rentre en Corse. Férue d’écriture, elle a également signé quelques nouvelles.
Né en 1989, il vit en Autriche, à Vienne, où il travaille pour le ministère des Affaires étrangères. Il est l’auteur de plusieurs romans, dont La Chute d’Icare (Folio, 2018), Prix du livre corse et La jeune fille au chevreau (Fallois, 2020), Prix Mottart de l’Académie française. Il a récemment contribué comme traducteur à l’anthologie Proust-Monde. Quand les écrivains étrangers lisent Proust (Folio, 2022). À paraître : Les rêveries de Barbey (Le Cherche midi, 2023).
Journaliste et essayiste, il est l’un des pionniers de la télévision régionale.
Membre de la Ligue des droits de l’Homme, du collectif Corte 96, de l’association Corsica-Palestine, il participe aux nombreux débats de fond qui agitent la société corse. Il a publié une série d’essais aux éditions Albiana sur les thèmes de la violence en Corse, des clans et des grandes familles insulaires, ainsi que trois récits : Pietri Bey (2011), Tito Franceschini-Pietri, les dernières braises de l’empire (2015), L’Enfant (2017).
Photographe et directrice artistique freelance, elle vit entre Paris et Ajaccio. Elle débute la photographie argentique adolescente, après avoir récupéré un vieil appareil appartenant à sa famille, et décide d’en faire son métier. Portrait, mode, architecture, moments de vie, reportages, réseaux sociaux… à son portfolio riche et diversifié, s’ajoutent des autoportraits dont elle nous livre une sélection dans Quì n°5.
Carole Zalberg se plaît à explorer toutes les formes d’écriture : roman, nouvelle, poésie, scénario, théâtre, chansons, chroniques littéraires, lectures musicales.
Elle a publié une vingtaine d’ouvrages et a notamment obtenu le Prix Simenon pour Je dansais (Grasset, 2017), le Prix Littérature-Monde pour Feu pour feu (Actes Sud, 2014) et le Prix Métis des Lycéens pour A défaut d’Amérique (Actes Sud, 2012).
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